Les 15 erreurs à éviter quand tu fais des courses à l’étranger
Backpackologie
6/5/20255 min read


Alors oui, faire ses courses à l’étranger, ça peut sembler anodin… jusqu’à ce que tu te retrouves à payer 12€ trois tomates ou à acheter, sans le savoir, 5 kilos de riz (au lieu de 500g). Eh oui, le marché local, la petite tienda du coin ou même le supermarché à l’autre bout du monde peuvent devenir de vrais terrains d’aventure… ou de pièges si tu n’es pas préparé(e) !
Entre les différences de culture, la barrière de la langue, les unités de mesure cheloues et les techniques de vente plus ou moins sympa, il y a de quoi se faire avoir (et rire de ses propres bourdes… après coup, évidemment).
Le bon plan ? Je te propose de faire le tour des 15 erreurs les plus courantes quand tu fais tes courses à l’étranger, histoire que tu les évites… et que tu puisses te concentrer sur l’essentiel : te régaler, bien manger et vivre des expériences locales authentiques.
Au programme :
Les pièges classiques liés à la monnaie, aux quantités et aux prix
Les erreurs culturelles qui peuvent te coûter cher (ou te faire rater les bons plans)
Des astuces concrètes pour éviter de te faire avoir et profiter à fond des marchés et des tiendas du monde entier
1. Ne pas connaître la monnaie locale et les taux de change
Premier piège classique : sortir son billet avec un grand sourire sans savoir combien tu viens réellement de dépenser. Résultat ? Tu paies tes trois tomates au prix d’un resto gastronomique. Avant de faire tes courses, jette un œil au taux de change. Il existe plein d’applis pour ça (XE, Currency, etc.).
💡 Astuce : si tu n’as pas de réseau, note sur ton téléphone une mini fiche avec les équivalences (ex : 10 000 colones = 17 €).
2. Oublier de demander le prix avant d’acheter
Surtout sur les marchés, si tu prends quelque chose et que tu tends l’argent sans avoir demandé combien ça coûte… c’est un peu comme dire “vas-y, fais-toi plaisir sur le prix”. Toujours demander avant. Et si possible, avec le sourire !
💡 Astuce : demande même quand tu crois avoir compris l’étiquette… parfois, c’est le prix au kilo, pas à la pièce !
3. Ne pas comparer les prix entre les stands
Ce n’est pas parce que la première vendeuse est hyper sympa que son prix est le plus bas. Tourne un peu, regarde, compare. En plus, ça te donne l’occasion de voir la qualité des produits ailleurs. Et souvent, ça te permet de mieux comprendre les vrais prix pratiqués localement.
💡 Astuce : observe où vont les locaux. Si tout le monde se rue sur le stand d’à côté, ce n’est pas un hasard.
4. Se précipiter dans les supermarchés occidentalisés
Ils sont rassurants, avec leurs paquets familiers… mais aussi beaucoup plus chers. Et souvent, tu passes à côté de la vraie expérience locale. Les marchés, les petites tiendas ou les échoppes de quartier sont bien plus économiques et authentiques.
💡 Astuce : réserve le supermarché pour les produits vraiment introuvables ailleurs (genre flocons d’avoine ou dentifrice que tu aimes).
5. Acheter sans vérifier la qualité ou la fraîcheur
Dans certains pays, on te file en priorité les produits un peu limite si tu ne fais pas attention. Alors touche, regarde, sens… Et surtout, choisis toi-même tes fruits et légumes quand c’est possible. Sinon, tu te retrouves avec trois bananes noires au fond du sac.
💡 Astuce : si tu vois que les locaux choisissent eux-mêmes, fais pareil sans hésiter.
6. Négliger la barrière de la langue
Quelques mots magiques suffisent : bonjour, combien, merci, ça se mange cru ? (très utile, crois-moi). En plus d’adoucir la négociation, ça crée des échanges adorables avec les vendeurs et vendeuses.
💡 Astuce : demande à ton hostel comment dire les phrases de base, ou utilise Google Traduction hors ligne.
7. Se faire avoir sur les quantités
Parfois, tu veux 500 grammes… mais la balance est en livres, en onces, ou pire, le vendeur comprend “cinq kilos”. Résultat : tu repars avec de quoi nourrir le village entier. Apprends les équivalences et montre avec les mains si besoin.
💡 Astuce : Google est ton ami pour convertir rapidement les unités locales.
8. Ne pas connaître les habitudes locales (horaires, jours de marché, etc.)
Classique : tu débarques tout content(e) à 17h… et tout est fermé. Dans beaucoup de pays, les marchés se font le matin (parfois très tôt) et ferment vers midi ou 14h. Certains marchés n’ont lieu qu’une fois par semaine. Le meilleur réflexe ? Demander directement à ton hostel, aux locaux, ou même aux autres voyageurs.
💡 Astuce : repère aussi les petites camionnettes ambulantes qui vendent fruits et légumes dans les villages. Elles passent souvent à heure fixe !
9. Se laisser avoir par les techniques de vente insistantes
« Amigo, just look, very cheap, just for you ! »Et paf, tu te retrouves avec un collier en graines de coco, une statuette en bois et un sarong fluo. Respire, prends ton temps. Ce n’est pas parce qu’on te met la pression que tu es obligé(e) d’acheter.
💡 Astuce : répète ton “no gracias” ou “no, thank you” en mode mantra zen.
10. Oublier de négocier là où c’est la norme
Dans beaucoup de pays, ne pas négocier, c’est presque une insulte. Mais attention, ça doit rester un jeu bon enfant. Avec humour et le sourire, tu peux parfois diviser le prix par deux (voire trois).
💡 Astuce : demande aux locaux ou à ton hostel quel est le prix raisonnable pour éviter de partir de trop haut ou de trop bas.
11. Acheter sans réfléchir aux normes sanitaires ou aux restrictions alimentaires locales
Tu repères un super fromage… mais attends, c’est du lait cru non pasteurisé dans un pays tropical sans frigo ? Ou cette eau, elle est potable ? Attention aux coups de ventre ou aux intox.
💡 Astuce : encore une fois, observe où vont les locaux. S’ils évitent certains stands, fais pareil.
12. Ne pas prévoir de sac ou de contenant réutilisable
Encore plus vrai dans les pays où les sacs plastiques pleuvent comme des confettis. Un tote bag ou un filet à fruits, ça prend zéro place et ça évite de se retrouver avec 15 sacs plastiques qui se déchirent sur le chemin du retour.
💡 Astuce : un sac compressible dans ta poche = sauveur officiel de tes courses et de la planète.
13. Se focaliser sur les produits importés
Tu cherches ta pâte à tartiner préférée et tu passes à côté des confitures locales de fruits tropicaux ? Non seulement c’est plus cher, mais tu rates l’expérience gustative du voyage.
💡 Astuce : challenge-toi : à chaque marché, goûte un truc inconnu. C’est souvent une (bonne) surprise.
14. Oublier certains codes culturels (toucher sans acheter, marchander agressivement…)
Dans certains pays, toucher sans demander, c’est mal vu. Dans d’autres, on te regarde de travers si tu n’achètes pas après avoir posé mille questions. Renseigne-toi avant, et adopte le comportement local pour éviter les malaises.
💡 Astuce : observe toujours comment font les gens du coin. Ils sont tes meilleurs modèles.
15. Payer avec un billet trop gros
Donner un billet de 50 ou 100 (euros, dollars ou même monnaie locale) pour trois tomates, c’est l’assurance de voir la vendeuse lever les yeux au ciel. Beaucoup de petites échoppes n’ont pas la monnaie.
💡 Astuce : dès que tu retires ou changes de l’argent, pense à demander plein de petites coupures.
Conclusion
Faire ses courses en voyage, c’est un peu comme une chasse au trésor : tu peux tomber sur des pépites… ou te prendre quelques casseroles.
L’idée, c’est pas d’être parfait(e) ni de tout anticiper, mais d’éviter les erreurs classiques qui peuvent vite te coûter du temps, de l’énergie… et des sous ! Avec un peu de bon sens, quelques bons réflexes et pas mal de curiosité, tu vas vite transformer ce moment du quotidien en vraie immersion locale.